Georgie
9 jours en Géorgie
Tbilissi en Géorgie le 6 mai 2014
J’ai une adresse, une baraque qui se fissure de tous les côtés sur la rue Abashidze au centre-ville ou Eteri, une vieille dame nous accueille avec le café « géorgien ». Mon père n’en revient pas que j’aie un plan qui nous évite l’hôtel…
Tbilissi, Géorgie le 7 mai 2014
Demain nous aimerions quitter la ville pour aller vers le nord du pays. Il nous faut louer une caisse pour plus de liberté et évidement, pour ça, nous devons nous rendre sur la « Place de la Liberté ». Une fois la bagnole réservée nous découvrons, juste derrière des bâtiments dégueulasses, les vieux quartiers, les chats et les baraques magnifiques qui ont parfois l’air de s’écrouler sur elles-même.
#tbilissi #urbanphotography
Gudauri en direction de Khazbegi le 8 mai 2014
On bouffe des pelmenis, un plat local de viande enrobée de pâte dans la jolie petite ville de Mtskhta à quelques kilomètres de Tbilissi. La route sera longue vers le nord mais j’ai hâte, on approche de la frontière Russe et comme les deux pays ne sont pas en odeur de sainteté, ça rend le voyage improbable. Notre minuscule 4X4 traverse un glissement de terrain et un essaim de moutons sans histoire…
Le monastère de Khazbegi 9 mai 2014.
La carte de la région Mtskhéta-Mtianétie au Nord Est de la Géorgie accompagnée d’un religieux orthodoxe sympathique. Deux nuit au feu de bois chez l’habitant avec qui mon père s’envoie cinq-six cognacs locales pendant que je tape dans l’énorme jambon pour ne pas finir sous la table à jeun.
La route vers Gori, le 10 mai 2014
La photo de Juta un des plus haut village d’Europe mixé par les immeubles à l’architecture « sociale » de fond de vallée sur la route vers Gori…
En Géorgie, certaines routes sont indiquées sur une carte mais n’existent pas. Une de boue nous emmène vers Gori, lieu de naissance de Joseph Staline. Oui, j’aime les coins ou la sécurité routière n’est pas une priorité!
Vers Borjomi 11 mai 2014
Nous ne nous attardons pas à Gori, il pleut à mort et l’ambiance n’est pas super festive. Il y a une petite ville au pied des montagnes, une station de ski ou l’eau y est thérapeutiquement reconnue, Borjomi! La flotte qui porte le nom de cette ville se vend très bien en bouteille au Moyen Orient en Russie et ailleurs. Nous y arrivons de nuit, nous trouvons un hôtel désuet qui loge surement quelques fantômes d’apparatchiks de l’ancien régime. Au resto, je dessine les « magnifiques » immeubles que j’ai vu sur la route jusqu’ici.
Borjomi Akhalkalaki 12 mai 2014
Pour faire dans l’original, après le déjeuner dans un village qui ressemble à une station de ski américaine abandonnée, nous choisissons une route vaguement indiquée sur la carte, en terre battue pour quitter la région de Borjomi vers le sud de la Géorgie. C’est la suisse, les petits sapins, le soleil jusqu’au col ou un 4×4 militaires nous attend pour un contrôle improbable d’identité. J’adore ça! Il n’y a rien, pas de frontière mais des mecs armés. Non seulement la situation est improbable mais le décors change radicalement. Nous somme sur de haut plateaux avec de vieux volcans… comme si de la jungle nous étions passé sur la lune avec notre Suzuki. Après 30 minutes d’identification de nos passeport, les militaires nous conseille la route en pierre pourrie plutôt que celle en terre boueuse car il y a eu un glissement de terrain en direction d’Akhalkalaki.
Akhalkalaki 12 mai 2014
On rentre à Tbilissi aujourd’hui mais on prend le temps d’un dernière bière au marché d’Akhalkalaki. L’ambiance est orientale, étrange, très pauvre aussi, pas si loin de l’Arménie.. ça donne envie d’allonger le trip. Ici, de vieilles Volga, des Lada’s moisies sur roue et cette Moskovitch qui pourrait aussi bien être taxi que… ma voiture en fin de comptes.
Retour à Tbilissi, fin du voyage 12 et 13 mai 2014
Il est déjà tard et la route sinueuse nous brise littéralement le dos. Le décors et la météo du sud du pays n’offre aucun intérêt sauf quelques plaines infinies à la sortie d’Akhalkalaki. Ensuite, des forêts sur des kilomètres dans des vallonnements habités, quand on ouvre l’œil, par des gens du voyage à l’allure pakistanaise. Je crois qu’on est fatigué, on a vu beaucoup de chose et Tbilissi nous rappelle. Nous arrivons vers 20h chez Eteri, notre hôte. Elle nous présente Nino, une superbe femme Géorgienne parlant français. Elle nous fera visiter le musée National pour lequel elle travail comme archéologue. Mon père et moi somme sous le charme. Le 13, après la visite du musée on décide d’aller au bain Azéris… un autre monde, sombre et mystérieux, loin d’être touristique. En fait, l’expérience en valait la peine. Sur le moment nous sommes super mal à l’aise entourés de ces hommes nus aux visages peu souriants. On se fait arnaquer, on nous vend tout, des petites tatanes au thé qu’on disait nous offrir et le massage brutal ordonné en Russe… En ressortant des vapeurs de souffre de la place Abano nous allons prendre un café puis verser une heure en terrasse. L’avion part à 18h, le temps de prendre nos sac et sauter dans un taxi pour quitter la Géorgie reposé.